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Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

CANAL CARPIEN A FOYER OUVERT

  • Section d'un ligament antérieur du poignet pour décomprimer le nerf
  • Après l’intervention : mobilisation immédiate de la main mais sans forcer sur la douleur (reprise des activités selon les douleurs)
  • Disparition rapide des douleurs mais le défaut de sensibilité récupère lentement (plusieurs mois)
  • Perte de force qui demande 3 mois de récupération car le ligament sectionné à un rôle dans la force
  • Cicatrice reste rouge et dure 3 mois
  • Risque de douleurs résiduelles au talon de la main

PRECISIONS

L’anomalie

Compression du nerf médian au canal carpien confirmé parl’électromyogramme, son origine peut être hormonale (ménopause, dysthyroidie,) métabolique (diabète), rhumatismale car l’augmentation du volume des tendons et de la synoviale qui les entoure augmente la pression intra canalaire ; chez le travailleur de force c’est l’épaississement du ligament qui augmente la pression intra canalaire ; d’autre étiologies sont possibles (malformations congénitales…) ; l’électromyogramme précise le degré de gravité.

Principe de l’intervention

Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale ; Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé :

Ouverture du canal carpien par incision à la face antérieure du poignet ; Section du ligament annulaire antérieur sur son bord ulnaire, libération du nerf médian sur toute la hauteur du canal carpien, vérification de la bonne liberté des extrémités, +/- ténosynovectomie des tendons fléchisseurs dans le canal carpien, +/- réalisation d’un lambeau sous cutané graisseux ou synovial qui est interposé entre la face antérieure du nerf médian et la face profonde du ligament annulaire antérieur sectionné

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille dépend des difficultés rencontrées.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (voir ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En cas de non intervention :

Risque d’évolution vers une main insensible avec atrophie des masses musculaires de la main.

Les alternatives :

Le traitement non chirurgical est représenté surtout par des infiltrations, mais aussi le port d’une orthèse de stabilisation, un traitement médicamenteux ; son efficacité est souvent transitoire.

Bénéfices de l’intervention et résultat final :

Diminution des douleurs

Récupération plus lente de la sensibilité

Les contraintes post opératoires - sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) -  les contraintes liées aux suites seront :

  • L’immobilisation sera non obligatoire mais de confort
  • Les segments immobilisés seront poignet
  • L’arrêt de travail sera de 45 jours
  • L’interdiction de mouiller la plaie pendant minimum deux semaines sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction de pratique sportive courante sera de 45 jours à partir de l’intervention
  • Sauf pour les sports les plus traumatisants pour le membre supérieur dont l’interdiction sera de 90 jours à partir de l’intervention
  • La reprise des activités manuelles légère sera possible après 2 jours
  • La reprise des activités manuelles lourdes sera possible après 45 jours
  • La mobilisation du membre opéré sera nécessaire dès son réveil de l’anesthésie
  • Durant l’immobilisation les segments non immobilisés devront être mobilisé pour éviter un enraidissement douloureux
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome :

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) :

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

Le plus gênant sera : douleurs du talon de la main à la base du pouce

Le plus long à récupérer sera : récupération de la force et du déficit sensitif

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus difficiles qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes ; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraites post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

Risque de développement d’un pouce à ressaut nécessitant une infiltration ou une intervention

Risque de défaut de récupération de la force de la main

Risque de défaut de récupération de la sensibilité liée à l’ancienneté de la compression nerveuse

Risque d’apparition de douleurs (douleurs neuropathiques) sur le trajet du nerf libéré lorsque le nerf médian se réveillera suite à la décompression, phénomène rare qui survient lorsque la compression est ancienne, qui s’explique car ce sont les fibres responsables de la douleur qui se réveillent en premier, ces douleurs sont passagères et disparaissent lorsque l’ensemble des fibres nerveuses sont réveillées (en attendant un traitement spécifique de la douleur neurologique peut être prescrit).

La récidive est rare

Le défaut de libération lié à un manque de visibilité est exceptionnel et se manifeste par un défaut d’amélioration

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles

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