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  • Société Francophone d’Arthroscopie

Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

DÉFORMATION DES ORTEILS

  • En regard du point de pivot de la déformation section ou allongement d’un ou plusieurs tendons et intervention sur l'articulation pour la redresser
  • Ne pas mouiller l'extrémité de la broche, si posée sera enlevée un mois après
  • Marche normale avec appui normal autorisé immédiatement

PRECISIONS

L’anomalie 

C’est une déformation des orteils liée à un déséquilibre des forces tendineuses qui s’exercent sur les orteils ; l’explication peut être une anomalie du squelette métatarsien un affaiblissement des muscles qui animent les orteils ; la déformation devient douloureuse lorsqu’elle suscite un hyper-appui plantaire ou dorsale car celui-ci devient douloureux ; la déformation des orteils est responsable d’une attitude vicieuse du pied.

Principe de l’intervention

Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale ; Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé :

Traitement de la déformation des orteils par condylectomie (résection des condyles c'est à  dire de l'épiphyse distale de la première phalange) et/ou  par allongement de un ou plusieurs tendons et/ou  par la section de un ou plusieurs tendons et/ou une arthrolyse ou arthrodèse interphalangienne proximale ou distale. Une broche peut être mise en place axialement pour stabiliser temporairement la réduction, son extrémité est laissée extériorisée, la broche est retirée 3 à 6 semaines après en consultation. L'ouverture cutanée du coté de l'ouverture de la mobilité peut rendre nécessaire une plastie cutanée de couverture

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives ; le chirurgien pourra si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille dépend des difficultés rencontrées.

En cas de non intervention 

Risque d’évolution vers une déformation plus douloureuse et des ulcérations cutanées pouvant d’infectées en regard des zones d’hyper appui.

Les alternatives 

Les solutions orthétiques, réalisées par un podologue, elles sont peut utilisées

Un chaussage adapté dans lequel il n’y a pas de zone de compression des orteils déformés

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

Diminution de la gêne et des douleurs ; retour à une marche normale et un chaussage normale; disparition complète du volume ; la récupération nécessite trois mois minimum

Les contraintes post opératoires - sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) - que les contraintes liées aux suites seront :

  • L’arrêt de travail sera de 2 à 15 jours
  • L’interdiction de mouiller la plaie pendant minimum deux semaines sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction de pratique sportive courante sera de 15 jours à partir de l’intervention
  • L’appui total sur le pied opéré et la mobilisation du membre opéré  sera nécessaire dès son réveil de l’anesthésie
  • Il n’y a pas d’immobilisation : mobilisation normale du membre opéré, dès le réveil de l’anesthésie.
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

Le plus gênant sera : la douleur au chaussage

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus difficiles qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes ; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

 

La cicatrice gênant le chaussage

Persistance des douleurs postopératoire

La récidive est possible

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles

Risque d’infection sur broche

La mise en place (si nécessaire) d’une (des) broche(s) dont l’extrémité est laissée extériorisée fait prendre le risque d’infection sur broche, par une bactérie vivant naturellement sur la peau (le plus souvent un staphylocoque) qui se propage le long de la broche pour rentrer dans l’os : le traitement est l’ablation du matériel d’ostéosynthèse, le curetage de l’os infecté et une antibiothérapie. Ce risque est faible si le patient n’humidifie pas (eau, macération) l’extrémité de la (des) broche(s) et reste prudent en évitant les frottements (entre la peau et la broche) et en évitant la mobilisation de la broche.

Intolérance du matériel d’ostéosynthèse

La présence du matériel d’ostéosynthèse peut bloquer le mouvement d’un tendon ou d’une articulation, irriter et blesser une structure tendineuse ou nerveuse : l’ablation du matériel d’ostéosynthèse doit parfois être associée à la libération d’un tendon ou d’une articulation ou d’une branche nerveuse.

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) 

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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