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Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

EXERESE PAR ARTHROSCOPIE KYSTE POIGNET

  • Ablation du kyste par 2 ou 3 courtes incisions par arthroscopie
  • Importance de mobilisation post opératoire immédiate de la main port facultatif d'une orthèse de repos du poignet
  • Risque de récidive dont l'exérèse serait accessible par excision à foyer ouvert

PRECISIONS

L’anomalie 

Le kyste du poignet est gênant par son volume, et parfois douloureux par compression des tissus adjacents ; son volume est variable dans le temps car son contenu communique avec celui de l’articulation du poignet et que le contenu liquidien peut changer de compartiment à la faveur des pressions qui s’exercent sur le poignet

L’intervention 

Le chirurgien  selon la balance bénéfice-risque et en accord avec vous (suite à une discussion entre vous lui sur l’indication chirurgicale) vous propose l’intervention suivante :

Plusieurs petites incisions sont effectuées pour réaliser l’excision de la base d’implantation articulaire du kyste. L’excision utilise des techniques arthroscopiques.

L’arthroscopie permet d’opérer une articulation par plusieurs petites incisions de quelques millimètres ; par ces incisions sont introduites des instruments et une optique reliée à un écran de télévision afin de pouvoir réaliser l’intervention sous contrôle de l’écran car la petite taille des incisions ne permet pas une vision directe.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ;

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (voir ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier ; il est possible que l’intervention ne puisse techniquement être réalisée par arthroscopie et nécessite d’être réalisée à foyer ouvert.

Les alternatives 

La ponction évacuatrice associée ou non à l’infiltration de dérivés cortisonés permet de vider le kyste qui le plus souvent se reconstitue : le risque de récidive est important (après intervention chirurgicale ce risque existe aussi mais plus faible).

Une orthèse de repos permet de traiter les douleurs pendant les périodes douloureuses.

L’intervention à ciel ouvert par une incision plus longue : au prix d’une cicatrice plus longue le risque de récidive est plus faible que l’exérèse par arthroscopie mais la récupération de la mobilité en flexion du poignet est longue par adhérences des tissus cicatriciels à la face dorsale du poignet.

En l’absence d’intervention 

Risque d’augmentation du volume du kyste et d’apparition de douleur par compression de structures adjacentes.

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

Diminution de la gêne liée à la présence du kyste, le retour à toutes les activités nécessitent souvent 6 semaines.

Les contraintes post opératoires- sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) -  les contraintes liées aux suites seront :

  • L’immobilisation post opératoire ne sera pas obligatoire mais facultative par confort ; pour cela une orthèse de stabilisation du poignet sera confectionnée
  • L’arrêt de travail sera de  7 à 30 jours
  • L’interdiction de mouiller la plaie jusqu’à cicatrisation sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction  de pratique sportive courante sera de 30 jours à partir de l’intervention
  • La reprise des activités manuelles légère sera possible après 7 jours
  • La reprise des activités manuelles lourdes sera possible après 30 jours
  • La mobilisation du membre opéré  sera  autorisée dès que le membre se réveillera de l’anesthésie.
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens.

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus  difficiles  qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

 

Récidive du kyste : une nouvelle exérèse chirurgicale devra se faire à ciel ouvert.

Persistance d’une zone douloureuse en place du kyste retiré

Irritation d’une des branches sensitives du nerf radial : responsable de douleurs dorsales et de troubles sensitifs l’évolution spontanément favorable en 6 semaines est courante, sinon la rééducation par l’électrothérapie permet souvent l’amélioration.

Défaut de récupération de la mobilité du poignet et de sa force.

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses par le matériel d’arthroscopie sont exceptionnelles.

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) :

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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